Le blog de lesamedicestpermis

Du grand spectacle en ce samedi où tout est permis!! Je vous propose un voyage en Russie, à l'ère des perruques et de la Royauté barbare, en compagnie de la Tsarine Catherine, une fieffée salope, régnant sans pitié sur son pays, et très portée sur la chose !! C'est le fruit d'une partie à trois à laquelle vous avez droit aujourd'hui!!! VALOR en premier lieu, qui m'a fournit la VHS René Chateau qui m'a servi à faire un joli mkv, et AROSSITO qui, une nouvelle fois, nous dévoile sa jolie plume (nan, je la ferai pas celle-là!) et son érudition, nous permettant ainsi d'aborder l’œuvre d'une manière plus empirique (si j'ose dire!)... MERCI À EUX, ET VIVEMENT NOTRE PROCHAINE COLLABORATION!! Bonne lecture, et bon film ;-)

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Katharina, die nackte Zarin (version en une partie)
Katharina und ihre wilden Hengste 1 & 2 (2 parties 90’ + 85’ – Herzog)
Catherine la Tsarine Nue (salles / vidéo-Fr)
Allemagne de l'Ouest / 1983 / 114’ / sortie en France le 29/10/1987 en province
Réalisation Scott Hunt (Klaus König & Alois Brummer non crédité)
Production : Alois Brummer pour AB-Film
Avec : Uschi Karnat(Sandra Nova), Frank Williams (Werner Singh), Jean-Paul Blondeau, Angela Fellini, Christian Beumer, Vladimir Tartakovski, Nadja Boyer, Sylvia Franke, Sascha Atzenbeck, Jacqueline Roussel, Mara Soerensen, Robert Wagner, Eva-Maria Falk, Carmen Chevalier…
SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : 1775, l’impératrice Catherine II règne sur la Russie. Un cavalier galope à vive allure vers le château de sa majesté. Un pli lui est remis qui lui fait part de la rébellion de Pougatchev qui s’est emparé de plusieurs forteresses. Celui-ci a ainsi constitué une armée prête à le suivre. Ces nouvelles ont pour effet d’énerver au plus haut point Paul, le fils de la Tsarine, un être vulgaire et sadique. Catherine exige de fidèle Baron Potemkine qu’il fasse mater cette rébellion. Celui-ci est déçu car cela le privera de participer aux jeux de sa maîtresse, obsédée sexuelle insatiable. Pendant ce temps, dans un petit village on fête le mariage de la cousine du lieutenant Basile Mirovitch, soldat fidèle à la Tsarine. Mais la fête est interrompue par l’irruption de Pougatchev, "Le Tigre de Sibérie", et ses hommes qui, en bons envahisseurs qui se respectent, brulent, pillent, tuent et violent. Durant ces exactions, alors que sa cousine vient de se faire violer (à l’épi de maïs !), Basile est poignardé et laissé pour mort. Finalement, Basile, juste blessé, est soigné par Stefan. Retour au château pour assister au « marché » de Catherine, venue chercher, parmi la garde, les étalons avec lesquels elle-même et ses suivantes pourront se distraire pendant que son fils organise une chasse à l’homme. Basile et son compagnon, en arrivant au château, assistent à cette chasse puis à la rudesse des gardes envers une jeune fille, la comtesse Volonas. Ils se rendent chez Potemkine pour signaler ces exactions et, après avoir raconté leurs mésaventures, Basile demande à Potemkine qu’il obtienne une audience à la Tsarine pour lui demander la restitution de biens qui avaient été pris à sa famille. Malheureusement pour lui, il éconduira l’impératrice dont il refusera de devenir l’amant, ce qui le mènera au cachot…

On est donc bien ici face un X traditionnel en costume avec un soin particulier accordé aux décors, aux costumes, mais également comme on en a l’habitude en Allemagne à l’époque, des scènes de comédies bien interprétées et assez importantes en regard de la durée du métrage. D’ailleurs ces scènes de sexe peuvent être facilement retirées pour laisser un métrage tout a fait compréhensible, la preuve en est les différentes versions exploitées, plus ou moins explicites ou violentes puisque la durée totale de ce métrage est de l’ordre des 180’ et comporte bon nombre de scènes pornographiques mais également violentes et gore.



On constate également quelques ellipses dont on peut supposer qu’elles soient plus le fait du montage qu’à l’origine (après qu’il ait rembarré la Tsarine, on retrouve Basile enchaîné et couvert de sang, laissant supposer qu’il ait été torturé et que certaines séquences violentes aient pu être retirées).


Le film s’inspire de personnages, ou du moins de noms ayant vraiment existés, leur attribuant des vices ou tares que parfois ils n’avaient pas. Cependant Catherine II de Russie (2/05/1729 - 17/11/1796) régna bien du 28 juin 1762 à sa mort, eut bien un fils Paul et eut la réputation de multiplier les amants ; mais si c’est l’Histoire qui vous intéresse, mieux vaut passer son chemin…
Ce film constitue, sans doute avec le Raspoutine, les dernières heures de ce que furent les grandes réussites du cinéma allemand pour adultes depuis le début des années 70 : le film X à costumes, avec les moyens à la hauteur et surtout le talent, des histoires élaborées, des acteurs inspirés (et pas que pour les scènes X), et surtout une bonne humeur naturelle (bon surtout pour les Joséphine, le sujet ici prêtant moins à rigoler) et un aspect grivois bienvenu.
AROSSITO






Catherine c’est Uschi Karnat. Elle est connue aussi sous le nom de Sandra Nova, surtout dès qu’il a fallu envisager de l’exporter mais usa aussi de quelques autres pseudos (Ursula Krauss, Helen…).





On la voit aussi pour les séquences raccord dans ce film en 2 parties d’Hans
Billian en 1989, compilation de nombreux de films des 70’s dont quelques-uns du réalisateur : Eine verdammt heisse Braut, 1. Teil : es bleibt in der Familie & 2. Teil : Wie vernascht man eine Jungfrau.







POUR QUELQUES VHS DE PLUS...






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;-)