Jeudi 30 avril
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/04
/Avr
21:55
UN SAMEDI D'EXCEPTION!!
D'abord parce qu'il marque la suite d'une collaboration avec VALOR,
son énorme... collection, et surtout son immense... générosité!!
Ensuite, parce que le film d'aujourd'hui est, à ma
connaissance, introuvable (en VF j'entends) sur la toile, tout réseau de partage confondu!!
De plus, il est brillamment réalisé par quelqu'un d'atypique dans le porno, puisque Phillip Schuman, dont "Randy"
est l'unique film X, est surtout connu pour son making-of des "Aventuriers de l'Arche Perdu", qu'il réalisera l'année suivante.
Enfin, outre les formes généreuses de Desiree Cousteau (que vous verrez également dans le magasine de la semaine!) dans le rôle titre, vous y retrouverez
quelques visages connus (et d'autres choses!) qui ont déjà été mis à l'honneur ici-même, comme Jessie St James, Lori Blu ou Juliet Anderson (souvenez-vous, la blonde aux cheveux courts qui débuta
sa carrière tardivement, et dont j'ai trouvé une photo d'elle toute jeunette!!) dans le rôle de la méchante!
Remercions une nouvelle fois VALOR pour ce partage de qualité!!!
BON WEEK-END A VOUS ;)
RANDY
LA FILLE SURVOLTÉE
États-Unis / 1980
Réalisation : Phillip Schuman
Scénario : Phillip Schuman, Ben Van Meter, Norwood Pratt
Photographie : Ben Van Meter
Musique : Philip Gonzales
Avec : Desiree Cousteau, Jessie St. James, Juliet Anderson, Roger Frazer, Lisa Rush, Gina D'Amato, Cyrus James, Arcadia Lake...
SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : " Randy est jeune. Randy est belle. Randy est fraîche. Randy est pétillante. Mais Randy est frigide, tout comme sa coloc Pam.
Ensemble, elles intègrent la clinique du sexe de la peu rassurante directrice Pandreck. Lors d'un test effectué par le Docteur Harrison, Randy se découvre un sacré "don" : en pleine jouissance,
son organisme sécrète un liquide étrange stimulant aussi bien son appétit sexuel que celui des autres. Cette substance, baptisée "Orgasmine", l'horrible Pandreck compte bien s'en emparer avec
l'aide de son assistant Frank pour régir le monde..."
LA CHRONIQUE DE THROMA POUR PSYCHOVISION:
En pleine ère triomphale du hard américain (1972 à 82 pour situer approximativement), combiner le x avec un autre genre plus "présentable" était monnaie courante. Ainsi, Jonas Middleton et son
"Femme ou démon" ou Zebedy Colt avec "Devil inside her" mixaient-ils avec brio horreur et hard en 76 tandis que des oeuvres comme "Sweet savage" en 79 et "A dirty western" en 75 donnaient (mal)
dans le western ; ou encore le très fun "Girl from S.E.X." (Paul Vatelli - 81) qui louchait, quant à lui volontiers vers l'espionnage.
"Randy, la fille survoltée" de Phillip Schuman flirte lui, avec la science-fiction et le mélange s'opère plutôt bien, il faut le dire, même si l'aspect "anticipation" demeure assez limité. Outre
le talent inhabituel caché (bien caché même) de Randy, il trouve principalement matière via le cadre très high-tech (toc) de l'institut Pandreck et l'omniprésence d'ordinateurs dernier cri et de
machines abracadabranques mais aussi en la personne de Frank, le serviteur robotisé de la despote des lieux (il semble posséder une main mécanique que sa maîtresse aime glisser dans les endroits
sensibles).
Le reste, c'est du pur hard avec figures et pratiques de rigueur : fellation, sodo, triollisme, broute-minou, etc. Rien de renversant et même pire : la délicieuse Desiree, intronisée pourtant
vedette principale, dispose de très peu de scènes de cul et concentrées en plus principalement dans les vingt dernières minutes. Décevant et foutre dieu sait ce que la miss a du potentiel dans ce
domaine. Ceux qui l'ont vu en action dans ses deux plus gros classiques "Getting off" et "Pretty Peaches" (où elle s'autorise comme ça sans prévenir un "relâchement" à l'horizontal des soupapes
internes après avoir subi un lavement par une parodie de médecin) savent de quoi que j'veux causer.
Et pourtant, "Randy, la fille survoltée" vaut assurément le détour, ne serait-ce que pour trois séquences des plus cocasses. La première n'est autre que celle de la découverte de l'Orgasmine où
Phillip Schuman traduit la montée du plaisir de la belle par des plans de plus en plus frénétiques de son visage mais aussi des réactions du personnel assistant au test. Le montage allant
crescendo dans la fureur, Schuman en fait encore usage à merveille dans ce qui s'avère être la séquence la plus réussie du film : pour les besoins d'un autre test destiné à titiller leur libido,
est projetée à Randy et à d'autres cobayes une tripotée (...) de séquences X en provenance de différents films hard toute époque confondue sur un fond de musique punk cradingue. Une mise en abîme
intéressante et surtout un gros clin d'oeil à l'industrie du porno qui s'achève dans l'épilepsie totale (les ultimes images sont diffusées en ultra-accéléré).
A ne pas louper enfin, le final dément où Pandreck, après avoir capturée et solidement attachée Randy les cuisses écartées, tentera de lui prélever son liquide miraculeux au moyen d'un large
tuyau transparent. Ouille ! J'vous rassure, elle sera sauvée de justesse par le brave Dr. Harrison, qui lui évite par la même occasion la marche en canard à vie que cela aurait pu occasionner.
;)
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