film

Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 11:00

 

Du grand spectacle en ce samedi où tout est permis!!
Je vous propose un voyage en Russie, à l'ère des perruques et de la Royauté barbare, en compagnie de la Tsarine Catherine, une fieffée salope, régnant sans pitié sur son pays, et très portée sur la chose !!
C'est le fruit d'une partie à trois à laquelle vous avez droit aujourd'hui!!!
VALOR en premier lieu, qui m'a fournit la VHS René Chateau
qui m'a servi à faire un joli mkv,
et AROSSITO qui, une nouvelle fois,
nous dévoile sa jolie plume (nan, je la ferai pas celle-là!) et son érudition,
 nous permettant ainsi d'aborder l’œuvre 
d'une manière plus empirique (si j'ose dire!)...
MERCI À EUX, ET VIVEMENT
NOTRE PROCHAINE COLLABORATION!!
Bonne lecture, et bon film ;-)





CATHERINE, LA TSARINE NUE

 

 

 

Katharina, die nackte Zarin (version en une partie)

Katharina und ihre wilden Hengste 1 & 2 (2 parties 90’ + 85’ – Herzog)

Catherine la Tsarine Nue (salles / vidéo-Fr)

Allemagne de l'Ouest / 1983 / 114’ / sortie en France le 29/10/1987 en province

Réalisation Scott Hunt (Klaus König & Alois Brummer non crédité)

Production : Alois Brummer pour AB-Film

Avec : Uschi Karnat(Sandra Nova), Frank Williams (Werner Singh), Jean-Paul Blondeau, Angela Fellini, Christian Beumer, Vladimir Tartakovski, Nadja Boyer, Sylvia Franke, Sascha Atzenbeck, Jacqueline Roussel, Mara Soerensen, Robert Wagner, Eva-Maria Falk, Carmen Chevalier


 
SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : 1775, l’impératrice Catherine II règne sur la Russie. Un cavalier galope à vive allure vers le château de sa majesté. Un pli lui est remis qui lui fait part de la rébellion de Pougatchev qui s’est emparé de plusieurs forteresses. Celui-ci a ainsi constitué une armée prête à le suivre. Ces nouvelles ont pour effet d’énerver au plus haut point Paul, le fils de la Tsarine, un être vulgaire et sadique. Catherine exige de fidèle Baron Potemkine qu’il fasse mater cette rébellion. Celui-ci est déçu car cela le privera de participer aux jeux de sa maîtresse, obsédée sexuelle insatiable.
Pendant ce temps, dans un petit village on fête le mariage de la cousine du lieutenant Basile Mirovitch, soldat fidèle à la Tsarine. Mais la fête est interrompue par l’irruption de Pougatchev, "Le Tigre de Sibérie", et ses hommes qui, en bons envahisseurs qui se respectent, brulent, pillent, tuent et violent. Durant ces exactions, alors que sa cousine vient de se faire violer (à l’épi de maïs !), Basile est poignardé et laissé pour mort. Finalement, Basile, juste blessé, est soigné par Stefan.
Retour au château pour assister au « marché » de Catherine, venue chercher, parmi la garde, les étalons avec lesquels elle-même et ses suivantes pourront se distraire pendant que son fils organise une chasse à l’homme.
Basile et son compagnon, en arrivant au château, assistent à cette chasse puis à la rudesse des gardes envers une jeune fille, la comtesse Volonas. Ils se rendent chez Potemkine pour signaler ces exactions et, après avoir raconté leurs mésaventures, Basile demande à Potemkine qu’il obtienne une audience à la Tsarine pour lui demander la restitution de biens qui avaient été pris à sa famille. Malheureusement pour lui, il éconduira l’impératrice dont il refusera de devenir l’amant, ce qui le mènera au cachot…


 
Réalisé en 1983, à l’heure où la vidéo a déjà bien pris le pas en matière de X, Catherine la Tsarine Nue constitue l’une des derniers grandes productions X en costumes, avec Les Orgies de Raspoutine (1984 – Klaus König & Ernst Hofbauer), tourné encore en 35mm. Cette véritable super-production, pour le genre dont on parle, reste donc dans la continuité des productions allemandes des années 70 du genre de la série des Josephine Mutzenbacher de Hans Billian puis Gunter Otto.

On est donc bien ici face un X traditionnel en costume avec un soin particulier accordé aux décors, aux costumes, mais également comme on en a l’habitude en Allemagne à l’époque, des scènes de comédies bien interprétées et assez importantes en regard de la durée du métrage. D’ailleurs ces scènes de sexe peuvent être facilement retirées pour laisser un métrage tout a fait compréhensible, la preuve en est les différentes versions exploitées, plus ou moins explicites ou violentes puisque la durée totale de ce métrage est de l’ordre des 180’ et comporte bon nombre de scènes pornographiques mais également violentes et gore.
 
La version présentée ici par l’ami Locostone correspond à la version éditée en France par René Château et totalise une durée de 114 minutes, ce qui ne nuit en rien au déroulement de l’intrigue mais laisse rêveur quant aux séquences que doivent proposer en plus les 2 DVD parus chez Herzog qui propose le film en 2 parties mais sans option francophone.
Ces montages multiples doivent expliquer le désordre relatif dans lequel certaines scènes surgissent parfois (mariage au début avec la fête, scène à trois dans les lieux pour revenir ensuite à nouveau à la fête, par exemple).

On constate également quelques ellipses dont on peut supposer qu’elles soient plus le fait du montage qu’à l’origine (après qu’il ait rembarré la Tsarine, on retrouve Basile enchaîné et couvert de sang, laissant supposer qu’il ait été torturé et que certaines séquences violentes aient pu être retirées).

C’est donc un X de très bonne facture, comme le sera également Les Orgies de Raspoutine proposé ici même le par Locostone mais que je trouve pour ma part tout de même un poil inférieur aux premières aventures de la belle Joséphine, même si les moyens déployés sont ici plus importants et visibles à l’écran. Les allemands ont su, au travers de ces films, se faire une vraie spécialité après les bases posées par Billian et Otto, comme un Werner Hedman l’a fait au Danemark pour ses films en costumes (qui présentent bien des qualités en commun, même si on y appuie un peu plus l’aspect comédie avec les personnages interprétés par Ole Søltoft par exemple). Par exemple, un film comme Initiation d’une Jeune Marquise en France (1989 – Pierre B. Reinhard), au-delà de ses qualités, se voit affublé d’un humour assez lourdingue qui interdit le décalage si séduisant de ces productions, en plus de se voir démystifier avec une fin ramenant à l’époque contemporaine.

Le film s’inspire de personnages, ou du moins de noms ayant vraiment existés, leur attribuant des vices ou tares que parfois ils n’avaient pas. Cependant Catherine II de Russie (2/05/1729 - 17/11/1796) régna bien du 28 juin 1762 à sa mort, eut bien un fils Paul et eut la réputation de multiplier les amants ; mais si c’est l’Histoire qui vous intéresse, mieux vaut passer son chemin…

Ce film constitue, sans doute avec le Raspoutine, les dernières heures de ce que furent les grandes réussites du cinéma allemand pour adultes depuis le début des années 70 : le film X à costumes, avec les moyens à la hauteur et surtout le talent, des histoires élaborées, des acteurs inspirés (et pas que pour les scènes X), et surtout une bonne humeur naturelle (bon surtout pour les Joséphine, le sujet ici prêtant moins à rigoler) et un aspect grivois bienvenu.

AROSSITO


Uschi   Karnat   ou   Sandra   Nova


Catherine c’est Uschi Karnat. Elle est connue aussi sous le nom de Sandra Nova, surtout dès qu’il a fallu envisager de l’exporter mais usa aussi de quelques autres pseudos (Ursula Krauss, Helen…).

 

Elle est née en Allemagne le 3 mars 1952 et débute au cinéma au tout début des années 70 dans des petits polars (St Pauli Report – 1971) et très vite des apparitions dans des comédies paillardes teutonnes où elle peut d’emblée exprimer l’étendue de son talent, se foutre à poil pour être clair. Dès 1974, elle tournera pour Siggi Götz, Erwin C. Dietrich, Walter Boos et même pour un film produit par Erwin C. Dietrich qu’aurait co-réalisé sans crédit Jess Franco : Weiße Haut und schwarze Schenkel.

En marge, elle tourne déjà des loops (par exemple Miezen, Mösen und Moneten – 1975 où elle « croisera »  Frithjof Klausen, futur beau-père de Joséphine dans le 1er film de la série, Stoßgebet für meinen Hammer – 1976 pour Hans Billian). En 1976, elle tourne pour Alois Brummer (2 geile Hirsche auf der Flucht) aux côtés de Josef « Sepp » Gneißl (vous suivez ?).
À partir de 1980, elle participe, comme bon nombre de ses consœurs & compatriotes (Christine Schwarz, Doris Buchner…) à des X co-produits entre la France et l’Allemagne de l’Ouest, ce qui
 nous vaut Parfums de lingeries intimes (1980 – M. Caputo), Jeunes filles en chaleur à sodomiser (1981 – M. Goritschnig), Rêves de jeunes filles volages (1982 – C.B. Aubert).  

1982 : retour en Allemagne pour sa contribution à la saga Josephine Mutzenbacher, épisodes 3 & 4 pour Gunter Otto, suite à quoi elle enchainera avec ce Catherine puis le Raspoutine. Elle continue à tourner en France pour Michel Caputo, Alain Payet,  Jean-Luc Brunet, José Bénazéraf, Michel Ricaud… ainsi qu’en Allemagne et en Italie. Elle côtoiera les Stars comme Catherine Ringer, Ilona Staller, Moana Pozzi, Rocco Siffredi…

On la voit aussi pour les séquences raccord dans ce film en 2 parties d’Hans
 Billian en 1989, compilation de nombreux de films des 70’s dont quelques-uns du réalisateur : Eine verdammt heisse Braut, 1. Teil : es bleibt in der Familie & 2. Teil : Wie vernascht man eine Jungfrau.

Dans les années 90, elle participe à la saga Heidi que Gunter Otto & Jürgen Baumann tournent en vidéo cette fois et qui met en vedette Tanja Fielmann (Heidi 3 :  In der Heidi ist's am schönsten – 1992, Heidi 2 : Im Wald und auf der Heidi – 1992,  Heidi, Heida 1 - 1994) ainsi que dans une série de 2 films Hansel & Gretel où elle interprète la sorcière. Elle est également un personnage récurrent de la série Specialklinik Frau Dr. Kukumber, en 1992/1993 où elle interprète apparemment une bonne sœur !
Uschi Karnat, grâce à son visage assez dur, cette attitude autoritaire qu’elle savait interpréter et ses aptitudes à porter perruques et costumes, a su être l’interprète pour ces rôles emblématiques et sans lesquels sa carrière n’aurait pas eu plus d’éclat que celle de bon nombre de ses consœurs. En cela, elle restera dans les mémoires pour avoir été sinon une grande Joséphine, au moins une impératrice mémorable.





POUR QUELQUES VHS DE PLUS...


  



QUELQUES AFFICHES ET PHOTOS...





QUELQUES CAPTURES...
ET LE MAGASINE DE LA SEMAINE!
(avec Uschi Karnat!)

;-)

Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:58
 

 

 

 

"L'exorciste" rencontre "le sexe qui parle"! C'est ce qui vous attend en ce samedi où tout est permis!!

 

Du lourd, du graveleuX, du rigolo, des effets spéciauX à faire pâlir William Friedkin, des voix françaises que les connaisseurs apprécieront... Un délire absolu que nous devons à l'inépuisable VALOR!!
Grâce à lui, je mourrai moins con, c'est sur!!
Je vous laisse maintenant en compagnie de l’inestimable THROMA,
qui vous présentera l’œuvre bien mieux que moi ;-)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 UN PROGRAMME
 
APPROUVÉ PAR

 

 

RENE BOND!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


LA CHRONIQUE DE THROMA:


 

 

Attention : délire suprême en perspective avec ce détournement coquin et comique de "L'Exorciste", également cousin germain du "Sexe qui parle" de Claude Mulot puisqu'ici aussi, les sexes n'ont pas la langue dans leur chatte. En effet, du sourire vertical de Randy s'échappe la voix caverneuse de Lucifer, rugissant dans l'amour et jurant comme un charretier. Pire que Linda Blair. Bravo au passage au body-double de Linda... York ce coup-ci, pour ses contorsions musculaires permettant d'animer sur commande ses lèvres inférieures. Performance impressionnante. Quand même, quel spectacle désopilant lorsque Randy distribue contre son gré ses "bonnes paroles" à son entourage, voire à de parfaits inconnus.

 

 

 
D'abord avec le plombier attitré de sa mère : "Viens me baiser !" "Prends-moi !" somme son entre-cuisses. Ça tombe bien, le gaillard n'y voit aucun inconvénient. En plein effort, survient le drame : sa queue fait connaissance avec les dents du Diable. Et croc ! Vient ensuite le tour du médecin de famille : "Alors, toubib, on s'excite doucement ?" pendant que ce dernier, visiblement émoustillé par sa patiente, attarde son stéthoscope sur son jeune corps. "Alors comme ça, on est ventriloque ?" réplique-t-il. Un "qu'est-ce t'attend pour me brouter, charlatan ?" le convaincra pleinement. Après avoir enfilé son bavoir de circonstance, en avant pour la dégustation de tarte aux poils qui, là encore, s'achève mal. Il se fait happer le visage en pleine lichette. Et schplof ! D'autres victimes s'ajouteront à la liste : un second représentant du corps médical, une infirmière,
 
la nurse Enfusoria (Rene Bond) et enfin deux bonimenteurs vrp se faisant passer pour des prédicateurs. L'un d'eux, jeune éphèbe (plutôt une tête de con, évoquant un clone de William Katt), se révélera être le salut libérateur de Randy. C'est le coup de foutre immédiat entre ces deux-là qui forniquent sans plus attendre. Son hôte féminin étant cette fois pleinement consentant, Satan n'a plus qu'à s'éclipser devant l'Amour triomphalliQue, avec un grand A, et un gros Q, le temps de se nicher dans un nouveau foyer confortable. Et pourquoi pas justement entre les parois intimes de Rene Bond ? La morale est sauve, même si Dieu n'y est pour rien.


 

 

Entre la vulgarité omniprésente, les répliques bien senties, les personnages aux noms plus absurdes les uns que les autres (Mme Maldemer, Dr. Moribond, etc.) et les gags énormes (un "ploc !" s'échappe lorsque le Dr. Moribond appose son stéthoscope sur le vagin de Randy ; Randy expulsant d'un coup brusque un gode inséré entre ses jambes qui va s'encastrer dans le mur, entre autres délires), les occasions de rire de bon coeur sont nombreuses. Et peu importe si les décors se limitent à trois pièces et si les acteurs, à l'unanimité sont doublés lorsque interviennent des gros plans hard.

 

 

Pas étonnant puisqu'hormis Rene Bond (starlette du porno soft, qui franchira le cap du hard dès le milieu des seventies et surtout connue pour être l'une des premières vedettes du X pourvue d'un buste retapé, en attestent ses premiers "nudies" où elle est encore plate comme un dessous de verre), les autres comédiens proviennent du circuit de la "sexploitation", dont trois déjà croisés dans "La vie intime du Docteur Jekyll" ; il s'agit en l'occurrence de Linda York, Rene Bond et Jack Buddliner, ici dans le rôle du deuxième faux prédicateur. Du coup, lorsque survient prématurément la fin du film, au bout d'une petite heure seulement, l'amertume est de rigueur. On en redemande. "Encore ! Encore !" Comme le clamerait Bèzléputh.


 

 

 

 

 
A propos du film :
 
# Film sorti dans les salles françaises le 24 mars 1976 sous le titre "Etreintes brûlantes". D'une durée initiale de 83 minutes, le film est raccourci pour l'occasion de vingt bonnes minutes. Manque à l'appel notamment le générique de début où les crédits sont "insérés" en lettres gothiques, au fil des pages du grimoire que Randy tient dans ses mains ; le semi-viol de Rene Bond attachée sur une table par le plombier a lui aussi été écourté. Il manque les plans où le plombier découpe au ciseau la blouse d'infirmière de sa captive.

 

...

 

 

ANGEL ABOVE, DEVIL BELOW /

 

ÉTREINTES BRÛLANTES 
 
 
États-Unis / 1974
Réalisation : Dominic Bolla
Scénario : Jon Cutaia
Avec : Linda York, Starlyne Simone, Rene Bond, Chesley Noon, Walt Davis, Jamie Gillis (plans hard) et... Robert Bedford…
 
 
 

 

 

 

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : "Enfer et damnafion : Satan l'habite ! Et à travers ce calembour dépassé, je veux bien sur parler de Randy (Linda York), charmante collégienne qui, clouée au lit un soir de fièvre brûlante, commet le gros pêché et invoque via un grimoire de démonologie (le Necronomicon, même s'il n'est pas cité explicitement dans la VF) le Malin en personne. Tâtant le terrain, farfouillant les cavités, le cornu s'infiltre en elle...pour ne plus en ressortir ! Pendant ce temps, Maman, nymphomane chronique, elle, inspecte la robinetterie du plombier. Qu'importe. Voici Randy sexuellement possédée, gagnée d'un irrépressible appétit charnel..." (toujours Throma pour Psychovision!)

 

 

 

 
 
Quelques captures, et des gif
trouvés (comme souvent) chez pornocean.
Merci à lui!
 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:57
 
NUDA PER SATANA

UNCUT XXX VERSION !!
(DVD-R + MKV)
 

Italie / 1974
Titre : Nuda per Satana Nude for Satan
Titre français : Les Nuits perverses de Nuda
Réalisation : Luigi Batzella (sous son pseudo Paolo Solvay)
Scénario : Luigi Batzella
Photographie : Antonio Maccopi
Montage : Luigi Batzella
Musique : Alberto Baldan Bembo
Avec : Rita Calderoni, Stelio Cardelli, James Harris, Renato Lupi, Iolanda Mascitti, Luigi Antonio Guerra, Barbara Lay...
 

 

 

 
 

 

 

"Le docteur William Harry Benson roule au volant de sa Volkswagen "Coccinelle" sur une route de campagne, en pleine nuit. Devant se rendre au chevet d'un malade, il conduit à vive allure et manque de peu de renverser une jeune femme immobile en plein milieu de la route, vêtue d'une seule nuisette. Lorsqu'il arrête son véhicule, la silhouette a disparu, mais un accident se produit non loin. Une Austin s'est mise en travers de la route et a percuté le bas-côté. Sa conductrice est inconsciente. Pas de chance pour Benson, déjà il s'est perdu et ne parvient pas à trouver l'adresse où il devait se rendre, et le voilà à présent avec une femme blessée sur les bras. Finalement, il transporte la jeune femme jusqu'à son véhicule et tente de la ranimer. Mais celle-ci ne parvient qu'à bredouiler deux mots avant de s'évanouir à nouveau. Comble de malchance, la "Coccinelle" refuse de redémarrer. Pas d'autre solution que d'arpenter la région et espérer trouver une bonne âme secourable.

 

 

La bâtisse la plus proche n'est autre qu'un château, dont toutes les fenêtres sont éclairées. Cependant, lorsque Benson demande s'il y a âme qui vive, les lumières derrière chaque fenêtre s'éteignent les unes après les autres. Puis, la porte d'entrée s'ouvre. Puisque personne ne semble vouloir l'accueillir, Benson décide de visiter les lieux. La première personne qu'il rencontre est un vieux serviteur allongé vêtu d'une livrée époque XVIIe siècle, le cou transpercé d'une dague, et éclatant d'un rire sardonique à l'arrivée du médecin. Dans une autre pièce, Benson surprend un couple en train de faire l'amour. Après s'être arrêté devant un grimoire de sorcellerie, où il est question de pacte avec le Diable, et un tableau paraissant s'animer, le toubib tombe nez-à-nez avec la femme accidentée, vêtue en costume d'époque elle aussi, qui prétend s'appeler Evelyn, l'appelle Peter, et se comporte comme s'ils étaient amants.
Au lever du jour, nous retrouvons la fille à l'Austin, qui s'appelle en réalité Susan Smith, errant dans le parc aux abords du château. Elle est accueillie par un personnage tout aussi étrange, vêtu dans le même style qu'Evelyn et le serviteur. Il la conduit dans une pièce du château, lui offre un verre, et la "déshabille du regard" (l'expression n'a jamais été aussi juste). Susan aperçoit le portrait de Benson sur un mur. Malgré l'étrangeté de la situation, elle prend un bain, avant de se laisser aller dans les bras d'une ravissante servante métis.
Le piège va se refermer peu à peu sur Susan et William, car le château est un lieu hors de la réalité, une dimension dans laquelle le temps n'existe pas, régie par un être supérieur. Le jour et la nuit n'ont pas de durée cohérente, et l'on passe donc de la clarté à l'obscurité de manière abrupte. Evelyn et Peter sont manifestement les alter-ego maléfiques de Susan et William, leur "vérité interdite", les personnes qu'ils refusent d'être, que leur morale réprouve. L'infortuné duo va-t-il réussir à s'échapper de cet étrange endroit, ou sombrer dans le vice et la folie ?" (FLINT pour PSYCHOVISION)
 
 

 

 

 

 

Un savoureux mélange entre érotisme, horreur gothique et fantastique en ce samedi où tout es tpermis!!

 

Une ambiance, une esthétique, une très belle photographie, de beaux décors, et, même si le film est parfois abscons et est loin d'être un chef d’œuvre, ça fait toujours plaisir de retrouver la bellissima Rita Calderoni!! 
Pas un vrai porno non plus ce "Nue pour Satan", juste quelques plans salaces avec (petites) bistouquettes et foufounes joliment fournies... Sexploitation oblige!!
 
Certains ont peut-être déjà pris la version du DUCK... Vous pouvez la mettre à la poubelle!
Je vous propose le DVD-R de la version uncut de Sodemented (incluant trailers, galerie photos, etc.), carrément! Et, pour ceux qui préfèrent quelque chose de plus léger, mon MKV!!
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

MON MKV
 
LE DVD-R

 

 

Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:56


Je propose à tous ceux qui attendent autre chose que du sexe dans un film de cul un petit détour par le Café Flesh en ce samedi où tout est permis!!
Un monument incontournable du porno bizarre, dont, pour la petite histoire, la dernière bobine est conservée précieusement au Kinsey Institute, du nom du grand-père de la sexologie...

 

 

Au Café Flesh se rassemblent la plupart des négatifs, des être sans joie, tristes, se rendant là comme des morts vivants pour assouvir leur soif de sexe. Parmi eux un couple : Nick, joué par Paul McGibboney (déprimant à souhait) et Lana, interprétée par une toute jeune Michelle Bauer,

 

 

future «scream queen» dans pas mal de direct to vidéo, comme  
SORORITY SUCCUBUS SISTERS ou HOLLYWOOD CHAINSAW HOOKERS, enfin des titres que doivent connaître les visiteurs de Devil Dead. Arrive en ville la toute jeune Angel (Marie Sharp), ingénue et terriblement belle dont le rêve est de voir enfin sur scène le fameux Johnny Rico et son sexe géant (chacun ses délires). Le Café Flesh est tenu entre autre par Max (Andrew Nichols) sinistre personnage qui humilie les négatifs et présente les tableaux érotiques du café. Car dans Café Flesh tout se passe sur scène au travers de plusieurs scènes surréalistes et décalées.

 

Un homme rat fait l’amour à une femme au foyer devant trois bébés gesticulant sur une musique synthé, un homme à tête de crayon copule sur une table devant un paysage de champ pétrolier pendant qu’une secrétaire tape machinalement à la machine à écrire. Des décors surprenants non par leur démesure mais le film datant de 82 nous sommes étonnés par la recherche esthétique apportée à ceux-ci (...)

 

 

 

 

Ne cherchez pas à voir CAFE FLESH en espérant vous régaler devant de bonnes scènes de copulation sauvages. Ici le sexe est froid, les mouvements mécaniques et les gémissements répétitifs comme pour nous détacher complètement des scènes et du plaisir onaniste qu’elles devraient nous procurer (...) La froideur des scènes X est appuyée par une musique répétitive mais néanmoins excellente de Mitchell Froom. A aucun moment elle ne rend les scènes érotiques nous laissant comme un arrière goût de malaise dans la bouche. CAFE FLESH peut être d’un ennui insurmontable pour certains mais il faut le voir d’abord comme une tentative radicale de donner une autre facette au porno des années 80, dix ans après son explosion dans les salles (...)

Finissons par saluer Rinse Dream aka Francis Delia, frère de Joe Delia compositeur entre autre de L’ANGE DE LA VENGEANCE. Juste avant CAFE FLESH, Francis Delia réalise un tout premier long métrage, NIGHTDREAMS,

en 1981 qui est aussi surréaliste mais plus provoquant que CAFE FLESH (...)

 

 

 
CAFE FLESH est une date clef dans le cinéma X, un film culte qui passe souvent dans les festivals comme dernièrement à Gérardmer. Il illustre le passage de l’ère de la liberté sexuelle des années 70 aux années mécaniques, froides et sans âme de l’ère Reagan. A l’heure où le business du X est devenu une machine à ramasser un maximum d’argent en nous proposant toujours les mêmes scènes avec toujours les mêmes femmes siliconées ou des gamines en provenance des pays de l’Est rabâchant les même positions, CAFE FLESH est un film à découvrir en oubliant que l’on va voir un film X mais plutôt une tentative de renouveler le genre. Même vingt ans après, CAFE FLESH reste une date dans les anales (un peu facile je sais) du cinéma X (Stéphane Bouyer in DevilDead

 

 

 
 
 
UN PROGRAMME
 
APPROUVÉ PAR
 
MICHELLE BAUER
 
ET SES AMIES !!





 


 
CAFÉ FLESH 
(VF/VO)

 

États-Unis / 1982

Réalisation : Francis Delia (comme Rinse Dream)

Scénario : Jerry Stahl et Stephen Sayadian 
Production : Francis Delia et Stephen Sayadian 
Musique : Mitchell Froom 
Photographie : Francis Delia 
Montage : Sidney Katz 
Décors : Paul Berthell 
Costumes : Polly Ester
Avec : Andy Nichols, Paul McGibboney, Michelle Bauer, Marie Sharp, Tantala Ray, Dennis Edwards, Kevin James, Dondi Bastone, Paul Berthell, Hilly Waters, Autumn True, Elizabeth Anastasia...
 

 

 

 

 

 
SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : "Dans le futur, au lendemain de l'apocalypse nucléaire, 99% de la population n'a plus droit au sexe. Appelés les "Sexes négatifs", ils souffrent terriblement s'ils tentent d'avoir une relation sexuelle. Le petit pour-cent de "Sexes positifs" encore capable d'avoir ce genre de relation doit de donner en spectacle auprès des sexes négatifs sur les planches du Café Flesh. L'excitation monte au sujet de l'arrivée au club du célèbre positif Johnny Rico. Quant à Lana, alors qu'elle prend de plus en plus de distances avec son petit ami, elle commence à remettre en doute son appartenance à la communauté des sexes négatifs…"

 
 
Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:55

 

Été 1986 (je crois). Auchan V2, Villeneuve d'Asq (Nord). Comme souvent le week-end, mes parents sont absents et nous partons avec mon pote Patrick louer quelques VHS  au vidéo-club du centre commercial.
Nous sommes toujours en quête du nanar absolu. Direction le rayon horreur/fantastique/sf… Nous trouvons quelques petites choses à nous mettre sous les yeux.

 


Et, comme ce soir il y a d'autres potes (et des filles surtout!), nous descendons à la cave, au rayon X (forcément tout en bas, où les murs suintent l'humidité, tout comme les cassettes, mises là au hasard, pas de classement, à part pour les pauvres nouveautés…). On mate, et on tombe tous les deux (donc avec Patrick… y faut suivre, hein, c'est partie intégrante de mon histoire…) sur cette jaquette… 
avec cette fille au décolleté avenant qui fait de l'autostop… Ca le fera sans doute pour ce soir.

Après quelques litres de Jenlain, quelques navets magnétoscopiques, je balance Perdues sur l'autoroute… et là… en vous épargnant les détails de ce qui s'est passé dans le salon de mes parents… Un électrochoc!
Je découvre Ginger Lynn et Traci Lords!! Laquelle est la plus salope, je ne saurais le dire...

Le scénario, on s'en branle littéralement (surtout si c'est fait par une jolie main aux ongles manucurés…), mais le fait est que c'est comme ça que je les ai découvertes toutes les deux.

C'est donc avec beaucoup d'émotion, et la petite larme au gland, que je remercie, encore et toujours, VALOR pour cette séance nostalgique, qui, j'en suis sur, ravivera la mémoire de certains en ce vendredi sein!!
 
BONNE ROUTE, ET BON WEEK-END!!

 

 

 

 

 

 

 

PERDUES SUR L'AUTOROUTE (VF)

 

 

 

AKA Lust in the Fast Lane / Insoumise Tracy
États-Unis / 1984
Scénario et réalisation : Michael Phillips
Avec : Traci Lords, Ginger Lynn, Tom Byron, Crystal Breeze, Eric Edwards, Peter North, Beverly Bliss, Sheri St. Claire, Marc Wallice...
 

 

 

 

 

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : "Égaré sur l'autoroute, un couple va découvrir une bien curieuse maison où l'on s'adonne aux plaisirs les plus pervers..."

 

Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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