Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 11:45
 
Vous z'aimez les films de guerre? Vous z'aimez les gros calibres?
Vous z'aimez les obus? Vous z'aimez les explosions... de foufounes?
Vous pensez que Brando n'avez pas sa place dans "Apocalypse Now"?
Vous pensez que la bombasse Melissa Hill aurait mieux fait?
Alors cette séance est pour vous!!
Réalisée par le très bon Nic Cramer, déjà auteur des
excellents "Clockwork Orgy" et "Penetrator 2",
c'est une apocalypse bien roulée qui vous attend en ce
samedi!!

 

 

 

 

 

 

 

 

APOCALYPSE CLIMAX (1&2) VF

 

 

 
 
États-Unis / 1995
Réalisation : Nicholas Cramer (comme Nic Cramer)
Avec : Melissa Hill, Tammi Ann, Anita Blond, Laura Palmer, Rachel, Alexandra, Jon Dough, Damien Michaels, Yves Le Prince, Ian Daniels, Kyle Stone, Frank Towers, Linda Moor, Yves Baillat...


Le casting un peu plus en détail...
 
 
et
 
 

 

 

 

 
SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : "La mystérieuse colonelle Flurtz possède l'arme la plus puissante, connue sous le nom d' 'Apocalypse Climax'. L'armée des États Unis en est au courant, et va essayer d'immobiliser le commando de la colonelle définitivement en envoyant le capitaine Shane Willbiehardt, qui va se rencontrer nez à nez avec 'L'extase finale'. Son voyage est bien garni d'action, avec de superbes nymphomanes et d'alliés insatiables..."

 

 

 

 

 
Première Partie
 

 

 

 

 

Seconde Partie

 

 
 
 
 
Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 11:43
UN SAMEDI EXCEPTIONNEL!!
D'abord grâce à une nouvelle collaboration de membres prestigieux, mais aussi pour l’œuvre présentée.
"Derrière la porte verte"… rien que ça! Même si le film ne repose finalement que sur une seule scène de sexe, onirique, exercice de style, proche du happening, "Derrière la porte verte" incarne, au côté de "Gorge Profonde" et de "Devil in Miss Jones" l'Histoire du X Américain!
C'est donc grâce à la VHS de l'incontournable Sieur VALOR, et mon DVD US, que le Sieur HUMUNGUS a réalisé un splendide REPACK de ce porno qui a une Âme!!
Cerise sur le gâteau, notre Encyclopaedia  Erotica de service, j'ai nommé le Sieur AROSSITO, nous ratifie de ses connaissances sur les frères Mitchell, la grande Marilyn Chambers, et nous fait sa chronique du film!
Une séance du vendredi que WILD SIDE nous envie déjà!!
Messieurs: MERCI MERCI MERCI etc. ;-)
 
 

 

 

 

 

THE   MITCHELL’S   BROTHERS

 

 
Fils d’un joueur professionnel, les frères Mitchell grandirent près de San Francisco. James Lloyd "Jim" Michell, né le 30 novembre 1943 à Stockton (Californie) aspire à une carrière de réalisateur au cinéma. Alors qu’il est à l’école, il travaille aux "Follies", un cinéma diffusant des "nudies" où il put constater l’attrait des spectacles de nudités, et se rendit compte de l’opportunité lucrative qu’offrait une carrière dans la pornographie ; il s’y engagea avec son frère Arthur Jay "Artie" Mitchell, né le 17 décembre 1945 à Lodi (Californie) et fraichement libéré des obligations militaires.
 
En 1969, les frères Mitchell acquirent et rénovent un bâtiment de 2 étages au 895 O'Farrell Street, qu’ils baptisent le Théâtre O'Farrell, et qui est à la fois une salle de cinéma, avec un petit studio à l'étage mais également un théâtre live pour peep-show. Ils commencent à tourner des loops dont beaucoup disent qu’ils sont assez mauvais, même parmi leurs fans. Ils ouvert le Théâtre O'Farrell le 4 Juillet 1969, et dès le début, sont confrontés aux autorités. Ils ouvriront d’autres salles spécialisées dans le X en Californie les années suivantes (jusqu’à 11), devant souvent faire face au voisinage indigné qui intente des démarches pour les arrêter.
 
Ils créent ensuite la société de production Cinema 7 qui, en 1972, produit un des premiers long-métrages pornographiques du monde à être largement diffusé dans un circuit de distribution commercial : Derrière la Porte Verte (Behind the Green Door), mettant en vedette Marilyn Chambers pour ses débuts dans le porno. Ce film produit pour 60 000 $ en rapportera plus de 25 millions.
 
Une partie des bénéfices de Derrière la Porte Verte va être utilisée pour produire films hardcore assez somptueux, du moins ambitieux, dont la Résurrection d'Eve (Resurrection of Eve – 1973, à nouveau avec Marilyn Chambers) et Sodome et Gomorrhe (Sodom and Gomorrah : The Last Seven Days – 1975). Un de leurs derniers films à gros budget était The Grafenberg Spot (Double Insight for Traci Lords - 1985), avec Traci Lords, encore mineure et qui avait utilisé une identité frauduleuse pour tourner dans des films pour adultes.
 
Les frères Mitchell ont aussi été les premiers à transférer leur catalogue de films sur vidéo et les commercialiser via des publicités dans les magazines pour adultes.
 
En 1985, les Mitchell ont fait la suite de Derrière la Porte Verte (Behind the Green Door II) attendu depuis longtemps et sans cesse reporté. Le principal fait à mettre au crédit du film est d’avoir été le premier film au monde « safe-sex », dans lequel tous les hommes portaient des préservatifs (des conseils sont même donnés aux spectateurs par un des personnages). Derrière la Porte Verte : la suite, malgré son budget de 250 000 $ est, selon des magazines pour adultes, a été l'un des pires pornos jamais réalisés !
Au milieu des années 1970, des copies non autorisées de films des Mitchell sont commercialisées de façon illégale. Les frères ont riposté devant les tribunaux, mais un juge a statué que le matériel obscène ne pouvait pas bénéficier de la protection des droits d'auteur. Les Mitchell ont poursuivi et finalement la 5ème Cour d’Appel a statué en leur faveur, prévoyant les avertissements de copyright maintenant présents au début de vidéos. Par ailleurs, le Théâtre O'Farrell a souvent été attaqué pour des raisons d'obscénité, totalisant plus de 200 affaires contre ses propriétaires.
 
Jim, divorcé deux fois, a vécu pendant des années avec Lisa Adams, une starlette issue de l’équipe O’Farrell. Avec sa seconde épouse, Mary Jane, il eut quatre enfants dont l’un est aujourd’hui directeur général de la O'Farrell. Artie était père de six enfants, trois avec sa première femme, Meredith Bradford et les autres avec Karen Hassall, dont il divorça au milieu des années 1980.
 
En 2011, le fils de Jim, James "Rafe" Mitchell a été reconnu coupable d'assassinat. En mai 2014, la fille d’Artie, Jasmine a été arrêtée pour sa participation présumée à un vol.
 
Il semble que les querelles soient légions au sein du groupe Mitchell. Les frères sont réputés misogynes et avares ; la société Cinéma 7, employant beaucoup d’amis d’enfance des frères serait un modèle d’inefficacité, les employés passant le plus clair de leur temps à boire et se droguer. Il semble d’ailleurs établi que Jim dominait son frère Artie, réputé faible en plus d’être toxicomane.
 
En 1991, sous la pression incessante de son entourage, Jim se doit de réagir aux addictions d’Artie (alcool & cocaïne) ; il se rend chez Artie le soir du 27 février 1991 et, avec le fusil qu’il a hérité de son père, il abat son frère, de sang-froid, selon le procureur ; Jim parle d’accident, alors qu’il voulait convaincre son frère de se faire soigner. Il fut condamné à 6 ans pour homicide volontaire mais fut libéré au bout de 3.
 

 

 

Depuis sa libération, Jim Mitchell s’est retiré dans un ranch jusqu’à sa mort à 63 ans d’une crise cardiaque, le 12 juillet 2007.

 

 

 
Enfin, après les biographies des frères Mitchell par David McCumber (X-Rated - 1992) et par John Hubner (Bottom Feeders : From Free Love to Hard Core – 1993), un biopic dirigé par Emilio Estevez a vu le jour en 2000 avec dans le rôle des frères Mitchell, Charlie Sheen et Emilio Estevez, également frères dans la vie.
 
Arossito
 

 

 

 

 

Née Marilyn Ann Taylor le 22 avril 1952 à Westport (Connecticut), Marilyn Chambers est surtout connue internationalement pour ses rôles dans Derrière la Porte Verte  (Behind the Green Door de Jim & Artie Mitchell - 1972), Insatiable (de Stu Segall - 1980) mais également par les amateurs de Fantastique pour Rage (Rabid de David Cronenberg - 1976).

 

 
A dix-huit ans, elle part pour pour Los Angeles en vue de démarrer une carrière cinématographique et elle décroche un petit rôle aux côtés de Barbra Streisand et George Segal : dans La Chouette et le Pussycat (The Owl and the Pussycat d’Herbert Ross – 1970). Elle pose également pour des photos publicitaires dont une qui servira de visuel à une marque de lessive de la marque Ivory Snow, de Procter & Gamble.

 

Elle répond en 1972 à une annonce pour le film Derrière la Porte Verte (Behind the Green Door - 1972), mais est d’abord réticente à l’idée  de tourner dans un film aux scènes explicites. Après avoir négocié un pourcentage très avantageux, elle accepte et le film remporte un très grand succès, ce qui contribuera à subvenir largement à ses besoins et fera d’elle la première femme à devenir célèbre dans l’industrie du X. C’est un des premiers hardcore largement diffusé aux USA comportant des scènes très poussées mais également un des tous premiers à présenter des rapports sexuels interraciaux.

 

 
Cette notoriété aura pour conséquence également d’amener Procter & Gamble à mettre fin au partenariat avec leur marque Ivory Snow, l’image de la marque pouvant être écornée par les activités de la belle dans cette Amérique encore bien pudibonde.
 
Le succès du 1er film incite les Mitchell à remettre le couvert avec elle pour La Résurrection d'Ève (Resurrection of Eve - 1973). En 1974, elle tourne un X (Sexual Ecstasy of the Macumba)avec Georgina Spelvin et Linda Lovelace qui va divorcer de Chuck Traynor, l’un des producteurs de Gorge Profonde. Celui-ci épousera ensuite Marilyn Chambers et ils resteront mariés jusqu’en 1985.
 
Marilyn pensait que cette notoriété propulserait sa carrière mais il n’en fut rien, à l’exception du rôle principal dans le film Rage de David Cronenberg en 1976 et une tentative dans la chanson disco (single Benihana en 1976).
 
En 1980 elle rempile donc dans le X avec Insatiable, qui deviendra aussi un classique du X US de par justement le retour de la belle. A nouveau elle enchaine quelques pornos mais la peur du Sida la freinera, ne tournant plus que des softs jusqu’en fin des années 90 où elle retournera au X. Durant cette période, elle apparait également dans quelques petites comédies ou drames mais rien de mémorable.
 
Entre temps, elle aura abandonné le physique un peu androgyne de ses débuts pour la pause d’imposants implants mammaires.
 
Après avoir été mariée trois fois, s’être même présentée à l’élection présidentielle par 2 fois (pour un parti libertaire), elle meurt finalement d’un arrêt cardiaque le 12 avril 2009 à Los Angeles.
Arossito
 
 
Behind the Green Door
Derrière la Porte Verte (Fr)
Etats-Unis / 1972 / 71’
Réalisation & production : Artie J. Mitchell & James L. Mitchell
Avec : Marilyn Chambers, George S. McDonald, Johnnie Keyes, Elizabeth Knowles, Yank Levine, Toni Attell, Ben Davidson, Adrienne Mitchell, Dana Fuller, Dale Meador, Jim Mitchell, Artie Mitchell, Mike Bradford, Tony Royale, Bunny Brody, Barbara Bryan…
 
 
SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : Gary Clark, routier, s’arrête dans un petit restaurant où il retrouve un de ses collègues. Une discussion s’engage avec le cuisinier autour des souvenirs des routiers au sujet d’une « porte verte »
 
Une jeune femme, Gloria, au volant de sa voiture, vient prendre un verre près de nos deux routiers en train de discuter et l’un évoque «… c’était derrière la porte verte ». Elle est intriguée par cette phrase qui semble résonner dans son esprit.
 
Le soir, alors que Gloria rejoint l’homme avec qui elle a rendez-vous, un break s’interpose, un homme descend et entraîne la fille de force dans sa voiture avant que son ami n’ait pu intervenir...
 
On retrouve Gary arrivant dans un club, se voyant remettre un masque et diriger vers une grande salle aux éclairages feutrés, aux murs couverts de tentures, où se trouve un clown exécutant une pantomime muette, un homme noir debout en maillot et de nombreux personnages masqués...
 
La voiture des kidnappeurs arrive dans une ruelle. Ils en font descendre Gloria et l’emmènent dans un bâtiment ou elle sera remise à une dame se voulant rassurante et qui lui dit qu’elle va lui expliquer ce qui se passe…
 
 
 
 
 
Il s’agit du début de ce film de 1972 qui deviendra un des premiers classiques du genre, avec Gorge Profonde (Deep Throat de Gérard Damiano – 1972) et L’Enfer pour Miss Jones (The Devil in Miss Jones de Gérard Damiano – 1973).
Au-delà de cet aspect chronologique, le film présente un certain nombre d’aspects novateurs dans un genre certes balbutiant en salle mais dont la vocation première n’était alors, semble-t-il, que l’a mise en image d’actes sexuels sans envisager que ceux-ci puissent être intégrés à une intrigue ou mis en forme, et ce après des années de loops ou de films uniquement centrés sur la démonstration.
Certes, ce titre vu aujourd’hui peut sembler désuet, décevant, mal fichu… tant bon nombre de films sont passés depuis mais il est indéniable que certains aspects, en 1972 rappelons le, ont pu susciter l’intérêt, au-delà du simple aspect pornographique.
 
Il est indéniable que les frères Mitchell ne sont pas de grands metteurs en scène et toute la première partie du film en est la démonstration. Cependant, les mises en abîmes successives de cette première partie laissent apparaître de leur part la volonté d’inscrire leur récit dans une forme d’onirisme, de rêverie, de fantastique même que viendra confirmer l’épilogue. En effet, de deux personnes qui conversent, on en vient à les voir à nouveau antérieurement en discussion à proximité d’une jeune femme dont il s’avère qu’elle sera au centre des évènements que l’un d’entre eux aura vécu ou rêvé. Rêvé peut-être car souvenons-nous que Gary n’est pas le narrateur initial et qui mélange peut-être ses souvenirs ou ceux de son ami, qu’il y mêle peut-être cette femme qu’il n’a que croisé sur cette terrasse…
La seconde partie du film est beaucoup plus « inspirée » pour le duo de metteurs en scène, le tout il est vrai facilité par l’étrangeté de ce lieu, sorte de club libertin avec ses numéros théâtralisés. L’initiation de Gloria est également l’occasion d’expérimentations visuelles et fantasmatiques qui permettront l’irruption d’éléments originaux à l’époque comme ces rapports interraciaux précurseurs ; on dit en effet que Derrière la Porte Verte est le premier long-métrage d’exploitation à présenter ce type de scènes.
 
Egalement un aspect important de ce film est la place donnée à cette initiation involontaire au début puis consentie par Gloria. Ces scènes en présence de ces voyeurs anonymes masqués, aux physiques très variés et qui peu à peu prendront part à l’action, est un thème qui sera très présent à l’avenir dans le X américain, et même développé.
Les choix formels quant aux scènes d’éjaculations, au ralenti, en surimpression, avec des effets chromatiques, ajoutent à cette impression d’onirisme et finissent de laisser planer le doute quant à l’authenticité de ce qui nous est conté.
 
Bref, Valor & Humungus nous offrent l’opportunité de revoir un film qui a été rapidement rangé dans les classiques du genre et que pour ma part je n’avais pas revu depuis très longtemps. Force est de constater que son intérêt réside plus dans le fond que dans la forme même s’il est indéniable que son influence a été énorme sur tout un pan du X US et dont la moindre qualité n’a pas été de nous faire découvrir Marilyn Chambers.
Arossito

 
 
LA BANDE ANNONCE 

 


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Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 11:00

 

Du grand spectacle en ce samedi où tout est permis!!
Je vous propose un voyage en Russie, à l'ère des perruques et de la Royauté barbare, en compagnie de la Tsarine Catherine, une fieffée salope, régnant sans pitié sur son pays, et très portée sur la chose !!
C'est le fruit d'une partie à trois à laquelle vous avez droit aujourd'hui!!!
VALOR en premier lieu, qui m'a fournit la VHS René Chateau
qui m'a servi à faire un joli mkv,
et AROSSITO qui, une nouvelle fois,
nous dévoile sa jolie plume (nan, je la ferai pas celle-là!) et son érudition,
 nous permettant ainsi d'aborder l’œuvre 
d'une manière plus empirique (si j'ose dire!)...
MERCI À EUX, ET VIVEMENT
NOTRE PROCHAINE COLLABORATION!!
Bonne lecture, et bon film ;-)





CATHERINE, LA TSARINE NUE

 

 

 

Katharina, die nackte Zarin (version en une partie)

Katharina und ihre wilden Hengste 1 & 2 (2 parties 90’ + 85’ – Herzog)

Catherine la Tsarine Nue (salles / vidéo-Fr)

Allemagne de l'Ouest / 1983 / 114’ / sortie en France le 29/10/1987 en province

Réalisation Scott Hunt (Klaus König & Alois Brummer non crédité)

Production : Alois Brummer pour AB-Film

Avec : Uschi Karnat(Sandra Nova), Frank Williams (Werner Singh), Jean-Paul Blondeau, Angela Fellini, Christian Beumer, Vladimir Tartakovski, Nadja Boyer, Sylvia Franke, Sascha Atzenbeck, Jacqueline Roussel, Mara Soerensen, Robert Wagner, Eva-Maria Falk, Carmen Chevalier


 
SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : 1775, l’impératrice Catherine II règne sur la Russie. Un cavalier galope à vive allure vers le château de sa majesté. Un pli lui est remis qui lui fait part de la rébellion de Pougatchev qui s’est emparé de plusieurs forteresses. Celui-ci a ainsi constitué une armée prête à le suivre. Ces nouvelles ont pour effet d’énerver au plus haut point Paul, le fils de la Tsarine, un être vulgaire et sadique. Catherine exige de fidèle Baron Potemkine qu’il fasse mater cette rébellion. Celui-ci est déçu car cela le privera de participer aux jeux de sa maîtresse, obsédée sexuelle insatiable.
Pendant ce temps, dans un petit village on fête le mariage de la cousine du lieutenant Basile Mirovitch, soldat fidèle à la Tsarine. Mais la fête est interrompue par l’irruption de Pougatchev, "Le Tigre de Sibérie", et ses hommes qui, en bons envahisseurs qui se respectent, brulent, pillent, tuent et violent. Durant ces exactions, alors que sa cousine vient de se faire violer (à l’épi de maïs !), Basile est poignardé et laissé pour mort. Finalement, Basile, juste blessé, est soigné par Stefan.
Retour au château pour assister au « marché » de Catherine, venue chercher, parmi la garde, les étalons avec lesquels elle-même et ses suivantes pourront se distraire pendant que son fils organise une chasse à l’homme.
Basile et son compagnon, en arrivant au château, assistent à cette chasse puis à la rudesse des gardes envers une jeune fille, la comtesse Volonas. Ils se rendent chez Potemkine pour signaler ces exactions et, après avoir raconté leurs mésaventures, Basile demande à Potemkine qu’il obtienne une audience à la Tsarine pour lui demander la restitution de biens qui avaient été pris à sa famille. Malheureusement pour lui, il éconduira l’impératrice dont il refusera de devenir l’amant, ce qui le mènera au cachot…


 
Réalisé en 1983, à l’heure où la vidéo a déjà bien pris le pas en matière de X, Catherine la Tsarine Nue constitue l’une des derniers grandes productions X en costumes, avec Les Orgies de Raspoutine (1984 – Klaus König & Ernst Hofbauer), tourné encore en 35mm. Cette véritable super-production, pour le genre dont on parle, reste donc dans la continuité des productions allemandes des années 70 du genre de la série des Josephine Mutzenbacher de Hans Billian puis Gunter Otto.

On est donc bien ici face un X traditionnel en costume avec un soin particulier accordé aux décors, aux costumes, mais également comme on en a l’habitude en Allemagne à l’époque, des scènes de comédies bien interprétées et assez importantes en regard de la durée du métrage. D’ailleurs ces scènes de sexe peuvent être facilement retirées pour laisser un métrage tout a fait compréhensible, la preuve en est les différentes versions exploitées, plus ou moins explicites ou violentes puisque la durée totale de ce métrage est de l’ordre des 180’ et comporte bon nombre de scènes pornographiques mais également violentes et gore.
 
La version présentée ici par l’ami Locostone correspond à la version éditée en France par René Château et totalise une durée de 114 minutes, ce qui ne nuit en rien au déroulement de l’intrigue mais laisse rêveur quant aux séquences que doivent proposer en plus les 2 DVD parus chez Herzog qui propose le film en 2 parties mais sans option francophone.
Ces montages multiples doivent expliquer le désordre relatif dans lequel certaines scènes surgissent parfois (mariage au début avec la fête, scène à trois dans les lieux pour revenir ensuite à nouveau à la fête, par exemple).

On constate également quelques ellipses dont on peut supposer qu’elles soient plus le fait du montage qu’à l’origine (après qu’il ait rembarré la Tsarine, on retrouve Basile enchaîné et couvert de sang, laissant supposer qu’il ait été torturé et que certaines séquences violentes aient pu être retirées).

C’est donc un X de très bonne facture, comme le sera également Les Orgies de Raspoutine proposé ici même le par Locostone mais que je trouve pour ma part tout de même un poil inférieur aux premières aventures de la belle Joséphine, même si les moyens déployés sont ici plus importants et visibles à l’écran. Les allemands ont su, au travers de ces films, se faire une vraie spécialité après les bases posées par Billian et Otto, comme un Werner Hedman l’a fait au Danemark pour ses films en costumes (qui présentent bien des qualités en commun, même si on y appuie un peu plus l’aspect comédie avec les personnages interprétés par Ole Søltoft par exemple). Par exemple, un film comme Initiation d’une Jeune Marquise en France (1989 – Pierre B. Reinhard), au-delà de ses qualités, se voit affublé d’un humour assez lourdingue qui interdit le décalage si séduisant de ces productions, en plus de se voir démystifier avec une fin ramenant à l’époque contemporaine.

Le film s’inspire de personnages, ou du moins de noms ayant vraiment existés, leur attribuant des vices ou tares que parfois ils n’avaient pas. Cependant Catherine II de Russie (2/05/1729 - 17/11/1796) régna bien du 28 juin 1762 à sa mort, eut bien un fils Paul et eut la réputation de multiplier les amants ; mais si c’est l’Histoire qui vous intéresse, mieux vaut passer son chemin…

Ce film constitue, sans doute avec le Raspoutine, les dernières heures de ce que furent les grandes réussites du cinéma allemand pour adultes depuis le début des années 70 : le film X à costumes, avec les moyens à la hauteur et surtout le talent, des histoires élaborées, des acteurs inspirés (et pas que pour les scènes X), et surtout une bonne humeur naturelle (bon surtout pour les Joséphine, le sujet ici prêtant moins à rigoler) et un aspect grivois bienvenu.

AROSSITO


Uschi   Karnat   ou   Sandra   Nova


Catherine c’est Uschi Karnat. Elle est connue aussi sous le nom de Sandra Nova, surtout dès qu’il a fallu envisager de l’exporter mais usa aussi de quelques autres pseudos (Ursula Krauss, Helen…).

 

Elle est née en Allemagne le 3 mars 1952 et débute au cinéma au tout début des années 70 dans des petits polars (St Pauli Report – 1971) et très vite des apparitions dans des comédies paillardes teutonnes où elle peut d’emblée exprimer l’étendue de son talent, se foutre à poil pour être clair. Dès 1974, elle tournera pour Siggi Götz, Erwin C. Dietrich, Walter Boos et même pour un film produit par Erwin C. Dietrich qu’aurait co-réalisé sans crédit Jess Franco : Weiße Haut und schwarze Schenkel.

En marge, elle tourne déjà des loops (par exemple Miezen, Mösen und Moneten – 1975 où elle « croisera »  Frithjof Klausen, futur beau-père de Joséphine dans le 1er film de la série, Stoßgebet für meinen Hammer – 1976 pour Hans Billian). En 1976, elle tourne pour Alois Brummer (2 geile Hirsche auf der Flucht) aux côtés de Josef « Sepp » Gneißl (vous suivez ?).
À partir de 1980, elle participe, comme bon nombre de ses consœurs & compatriotes (Christine Schwarz, Doris Buchner…) à des X co-produits entre la France et l’Allemagne de l’Ouest, ce qui
 nous vaut Parfums de lingeries intimes (1980 – M. Caputo), Jeunes filles en chaleur à sodomiser (1981 – M. Goritschnig), Rêves de jeunes filles volages (1982 – C.B. Aubert).  

1982 : retour en Allemagne pour sa contribution à la saga Josephine Mutzenbacher, épisodes 3 & 4 pour Gunter Otto, suite à quoi elle enchainera avec ce Catherine puis le Raspoutine. Elle continue à tourner en France pour Michel Caputo, Alain Payet,  Jean-Luc Brunet, José Bénazéraf, Michel Ricaud… ainsi qu’en Allemagne et en Italie. Elle côtoiera les Stars comme Catherine Ringer, Ilona Staller, Moana Pozzi, Rocco Siffredi…

On la voit aussi pour les séquences raccord dans ce film en 2 parties d’Hans
 Billian en 1989, compilation de nombreux de films des 70’s dont quelques-uns du réalisateur : Eine verdammt heisse Braut, 1. Teil : es bleibt in der Familie & 2. Teil : Wie vernascht man eine Jungfrau.

Dans les années 90, elle participe à la saga Heidi que Gunter Otto & Jürgen Baumann tournent en vidéo cette fois et qui met en vedette Tanja Fielmann (Heidi 3 :  In der Heidi ist's am schönsten – 1992, Heidi 2 : Im Wald und auf der Heidi – 1992,  Heidi, Heida 1 - 1994) ainsi que dans une série de 2 films Hansel & Gretel où elle interprète la sorcière. Elle est également un personnage récurrent de la série Specialklinik Frau Dr. Kukumber, en 1992/1993 où elle interprète apparemment une bonne sœur !
Uschi Karnat, grâce à son visage assez dur, cette attitude autoritaire qu’elle savait interpréter et ses aptitudes à porter perruques et costumes, a su être l’interprète pour ces rôles emblématiques et sans lesquels sa carrière n’aurait pas eu plus d’éclat que celle de bon nombre de ses consœurs. En cela, elle restera dans les mémoires pour avoir été sinon une grande Joséphine, au moins une impératrice mémorable.





POUR QUELQUES VHS DE PLUS...


  



QUELQUES AFFICHES ET PHOTOS...





QUELQUES CAPTURES...
ET LE MAGASINE DE LA SEMAINE!
(avec Uschi Karnat!)

;-)

Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:58
 

 

 

 

"L'exorciste" rencontre "le sexe qui parle"! C'est ce qui vous attend en ce samedi où tout est permis!!

 

Du lourd, du graveleuX, du rigolo, des effets spéciauX à faire pâlir William Friedkin, des voix françaises que les connaisseurs apprécieront... Un délire absolu que nous devons à l'inépuisable VALOR!!
Grâce à lui, je mourrai moins con, c'est sur!!
Je vous laisse maintenant en compagnie de l’inestimable THROMA,
qui vous présentera l’œuvre bien mieux que moi ;-)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 UN PROGRAMME
 
APPROUVÉ PAR

 

 

RENE BOND!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


LA CHRONIQUE DE THROMA:


 

 

Attention : délire suprême en perspective avec ce détournement coquin et comique de "L'Exorciste", également cousin germain du "Sexe qui parle" de Claude Mulot puisqu'ici aussi, les sexes n'ont pas la langue dans leur chatte. En effet, du sourire vertical de Randy s'échappe la voix caverneuse de Lucifer, rugissant dans l'amour et jurant comme un charretier. Pire que Linda Blair. Bravo au passage au body-double de Linda... York ce coup-ci, pour ses contorsions musculaires permettant d'animer sur commande ses lèvres inférieures. Performance impressionnante. Quand même, quel spectacle désopilant lorsque Randy distribue contre son gré ses "bonnes paroles" à son entourage, voire à de parfaits inconnus.

 

 

 
D'abord avec le plombier attitré de sa mère : "Viens me baiser !" "Prends-moi !" somme son entre-cuisses. Ça tombe bien, le gaillard n'y voit aucun inconvénient. En plein effort, survient le drame : sa queue fait connaissance avec les dents du Diable. Et croc ! Vient ensuite le tour du médecin de famille : "Alors, toubib, on s'excite doucement ?" pendant que ce dernier, visiblement émoustillé par sa patiente, attarde son stéthoscope sur son jeune corps. "Alors comme ça, on est ventriloque ?" réplique-t-il. Un "qu'est-ce t'attend pour me brouter, charlatan ?" le convaincra pleinement. Après avoir enfilé son bavoir de circonstance, en avant pour la dégustation de tarte aux poils qui, là encore, s'achève mal. Il se fait happer le visage en pleine lichette. Et schplof ! D'autres victimes s'ajouteront à la liste : un second représentant du corps médical, une infirmière,
 
la nurse Enfusoria (Rene Bond) et enfin deux bonimenteurs vrp se faisant passer pour des prédicateurs. L'un d'eux, jeune éphèbe (plutôt une tête de con, évoquant un clone de William Katt), se révélera être le salut libérateur de Randy. C'est le coup de foutre immédiat entre ces deux-là qui forniquent sans plus attendre. Son hôte féminin étant cette fois pleinement consentant, Satan n'a plus qu'à s'éclipser devant l'Amour triomphalliQue, avec un grand A, et un gros Q, le temps de se nicher dans un nouveau foyer confortable. Et pourquoi pas justement entre les parois intimes de Rene Bond ? La morale est sauve, même si Dieu n'y est pour rien.


 

 

Entre la vulgarité omniprésente, les répliques bien senties, les personnages aux noms plus absurdes les uns que les autres (Mme Maldemer, Dr. Moribond, etc.) et les gags énormes (un "ploc !" s'échappe lorsque le Dr. Moribond appose son stéthoscope sur le vagin de Randy ; Randy expulsant d'un coup brusque un gode inséré entre ses jambes qui va s'encastrer dans le mur, entre autres délires), les occasions de rire de bon coeur sont nombreuses. Et peu importe si les décors se limitent à trois pièces et si les acteurs, à l'unanimité sont doublés lorsque interviennent des gros plans hard.

 

 

Pas étonnant puisqu'hormis Rene Bond (starlette du porno soft, qui franchira le cap du hard dès le milieu des seventies et surtout connue pour être l'une des premières vedettes du X pourvue d'un buste retapé, en attestent ses premiers "nudies" où elle est encore plate comme un dessous de verre), les autres comédiens proviennent du circuit de la "sexploitation", dont trois déjà croisés dans "La vie intime du Docteur Jekyll" ; il s'agit en l'occurrence de Linda York, Rene Bond et Jack Buddliner, ici dans le rôle du deuxième faux prédicateur. Du coup, lorsque survient prématurément la fin du film, au bout d'une petite heure seulement, l'amertume est de rigueur. On en redemande. "Encore ! Encore !" Comme le clamerait Bèzléputh.


 

 

 

 

 
A propos du film :
 
# Film sorti dans les salles françaises le 24 mars 1976 sous le titre "Etreintes brûlantes". D'une durée initiale de 83 minutes, le film est raccourci pour l'occasion de vingt bonnes minutes. Manque à l'appel notamment le générique de début où les crédits sont "insérés" en lettres gothiques, au fil des pages du grimoire que Randy tient dans ses mains ; le semi-viol de Rene Bond attachée sur une table par le plombier a lui aussi été écourté. Il manque les plans où le plombier découpe au ciseau la blouse d'infirmière de sa captive.

 

...

 

 

ANGEL ABOVE, DEVIL BELOW /

 

ÉTREINTES BRÛLANTES 
 
 
États-Unis / 1974
Réalisation : Dominic Bolla
Scénario : Jon Cutaia
Avec : Linda York, Starlyne Simone, Rene Bond, Chesley Noon, Walt Davis, Jamie Gillis (plans hard) et... Robert Bedford…
 
 
 

 

 

 

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : "Enfer et damnafion : Satan l'habite ! Et à travers ce calembour dépassé, je veux bien sur parler de Randy (Linda York), charmante collégienne qui, clouée au lit un soir de fièvre brûlante, commet le gros pêché et invoque via un grimoire de démonologie (le Necronomicon, même s'il n'est pas cité explicitement dans la VF) le Malin en personne. Tâtant le terrain, farfouillant les cavités, le cornu s'infiltre en elle...pour ne plus en ressortir ! Pendant ce temps, Maman, nymphomane chronique, elle, inspecte la robinetterie du plombier. Qu'importe. Voici Randy sexuellement possédée, gagnée d'un irrépressible appétit charnel..." (toujours Throma pour Psychovision!)

 

 

 

 
 
Quelques captures, et des gif
trouvés (comme souvent) chez pornocean.
Merci à lui!
 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:57
 
NUDA PER SATANA

UNCUT XXX VERSION !!
(DVD-R + MKV)
 

Italie / 1974
Titre : Nuda per Satana Nude for Satan
Titre français : Les Nuits perverses de Nuda
Réalisation : Luigi Batzella (sous son pseudo Paolo Solvay)
Scénario : Luigi Batzella
Photographie : Antonio Maccopi
Montage : Luigi Batzella
Musique : Alberto Baldan Bembo
Avec : Rita Calderoni, Stelio Cardelli, James Harris, Renato Lupi, Iolanda Mascitti, Luigi Antonio Guerra, Barbara Lay...
 

 

 

 
 

 

 

"Le docteur William Harry Benson roule au volant de sa Volkswagen "Coccinelle" sur une route de campagne, en pleine nuit. Devant se rendre au chevet d'un malade, il conduit à vive allure et manque de peu de renverser une jeune femme immobile en plein milieu de la route, vêtue d'une seule nuisette. Lorsqu'il arrête son véhicule, la silhouette a disparu, mais un accident se produit non loin. Une Austin s'est mise en travers de la route et a percuté le bas-côté. Sa conductrice est inconsciente. Pas de chance pour Benson, déjà il s'est perdu et ne parvient pas à trouver l'adresse où il devait se rendre, et le voilà à présent avec une femme blessée sur les bras. Finalement, il transporte la jeune femme jusqu'à son véhicule et tente de la ranimer. Mais celle-ci ne parvient qu'à bredouiler deux mots avant de s'évanouir à nouveau. Comble de malchance, la "Coccinelle" refuse de redémarrer. Pas d'autre solution que d'arpenter la région et espérer trouver une bonne âme secourable.

 

 

La bâtisse la plus proche n'est autre qu'un château, dont toutes les fenêtres sont éclairées. Cependant, lorsque Benson demande s'il y a âme qui vive, les lumières derrière chaque fenêtre s'éteignent les unes après les autres. Puis, la porte d'entrée s'ouvre. Puisque personne ne semble vouloir l'accueillir, Benson décide de visiter les lieux. La première personne qu'il rencontre est un vieux serviteur allongé vêtu d'une livrée époque XVIIe siècle, le cou transpercé d'une dague, et éclatant d'un rire sardonique à l'arrivée du médecin. Dans une autre pièce, Benson surprend un couple en train de faire l'amour. Après s'être arrêté devant un grimoire de sorcellerie, où il est question de pacte avec le Diable, et un tableau paraissant s'animer, le toubib tombe nez-à-nez avec la femme accidentée, vêtue en costume d'époque elle aussi, qui prétend s'appeler Evelyn, l'appelle Peter, et se comporte comme s'ils étaient amants.
Au lever du jour, nous retrouvons la fille à l'Austin, qui s'appelle en réalité Susan Smith, errant dans le parc aux abords du château. Elle est accueillie par un personnage tout aussi étrange, vêtu dans le même style qu'Evelyn et le serviteur. Il la conduit dans une pièce du château, lui offre un verre, et la "déshabille du regard" (l'expression n'a jamais été aussi juste). Susan aperçoit le portrait de Benson sur un mur. Malgré l'étrangeté de la situation, elle prend un bain, avant de se laisser aller dans les bras d'une ravissante servante métis.
Le piège va se refermer peu à peu sur Susan et William, car le château est un lieu hors de la réalité, une dimension dans laquelle le temps n'existe pas, régie par un être supérieur. Le jour et la nuit n'ont pas de durée cohérente, et l'on passe donc de la clarté à l'obscurité de manière abrupte. Evelyn et Peter sont manifestement les alter-ego maléfiques de Susan et William, leur "vérité interdite", les personnes qu'ils refusent d'être, que leur morale réprouve. L'infortuné duo va-t-il réussir à s'échapper de cet étrange endroit, ou sombrer dans le vice et la folie ?" (FLINT pour PSYCHOVISION)
 
 

 

 

 

 

Un savoureux mélange entre érotisme, horreur gothique et fantastique en ce samedi où tout es tpermis!!

 

Une ambiance, une esthétique, une très belle photographie, de beaux décors, et, même si le film est parfois abscons et est loin d'être un chef d’œuvre, ça fait toujours plaisir de retrouver la bellissima Rita Calderoni!! 
Pas un vrai porno non plus ce "Nue pour Satan", juste quelques plans salaces avec (petites) bistouquettes et foufounes joliment fournies... Sexploitation oblige!!
 
Certains ont peut-être déjà pris la version du DUCK... Vous pouvez la mettre à la poubelle!
Je vous propose le DVD-R de la version uncut de Sodemented (incluant trailers, galerie photos, etc.), carrément! Et, pour ceux qui préfèrent quelque chose de plus léger, mon MKV!!
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

MON MKV
 
LE DVD-R

 

 

Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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