Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:56


Je propose à tous ceux qui attendent autre chose que du sexe dans un film de cul un petit détour par le Café Flesh en ce samedi où tout est permis!!
Un monument incontournable du porno bizarre, dont, pour la petite histoire, la dernière bobine est conservée précieusement au Kinsey Institute, du nom du grand-père de la sexologie...

 

 

Au Café Flesh se rassemblent la plupart des négatifs, des être sans joie, tristes, se rendant là comme des morts vivants pour assouvir leur soif de sexe. Parmi eux un couple : Nick, joué par Paul McGibboney (déprimant à souhait) et Lana, interprétée par une toute jeune Michelle Bauer,

 

 

future «scream queen» dans pas mal de direct to vidéo, comme  
SORORITY SUCCUBUS SISTERS ou HOLLYWOOD CHAINSAW HOOKERS, enfin des titres que doivent connaître les visiteurs de Devil Dead. Arrive en ville la toute jeune Angel (Marie Sharp), ingénue et terriblement belle dont le rêve est de voir enfin sur scène le fameux Johnny Rico et son sexe géant (chacun ses délires). Le Café Flesh est tenu entre autre par Max (Andrew Nichols) sinistre personnage qui humilie les négatifs et présente les tableaux érotiques du café. Car dans Café Flesh tout se passe sur scène au travers de plusieurs scènes surréalistes et décalées.

 

Un homme rat fait l’amour à une femme au foyer devant trois bébés gesticulant sur une musique synthé, un homme à tête de crayon copule sur une table devant un paysage de champ pétrolier pendant qu’une secrétaire tape machinalement à la machine à écrire. Des décors surprenants non par leur démesure mais le film datant de 82 nous sommes étonnés par la recherche esthétique apportée à ceux-ci (...)

 

 

 

 

Ne cherchez pas à voir CAFE FLESH en espérant vous régaler devant de bonnes scènes de copulation sauvages. Ici le sexe est froid, les mouvements mécaniques et les gémissements répétitifs comme pour nous détacher complètement des scènes et du plaisir onaniste qu’elles devraient nous procurer (...) La froideur des scènes X est appuyée par une musique répétitive mais néanmoins excellente de Mitchell Froom. A aucun moment elle ne rend les scènes érotiques nous laissant comme un arrière goût de malaise dans la bouche. CAFE FLESH peut être d’un ennui insurmontable pour certains mais il faut le voir d’abord comme une tentative radicale de donner une autre facette au porno des années 80, dix ans après son explosion dans les salles (...)

Finissons par saluer Rinse Dream aka Francis Delia, frère de Joe Delia compositeur entre autre de L’ANGE DE LA VENGEANCE. Juste avant CAFE FLESH, Francis Delia réalise un tout premier long métrage, NIGHTDREAMS,

en 1981 qui est aussi surréaliste mais plus provoquant que CAFE FLESH (...)

 

 

 
CAFE FLESH est une date clef dans le cinéma X, un film culte qui passe souvent dans les festivals comme dernièrement à Gérardmer. Il illustre le passage de l’ère de la liberté sexuelle des années 70 aux années mécaniques, froides et sans âme de l’ère Reagan. A l’heure où le business du X est devenu une machine à ramasser un maximum d’argent en nous proposant toujours les mêmes scènes avec toujours les mêmes femmes siliconées ou des gamines en provenance des pays de l’Est rabâchant les même positions, CAFE FLESH est un film à découvrir en oubliant que l’on va voir un film X mais plutôt une tentative de renouveler le genre. Même vingt ans après, CAFE FLESH reste une date dans les anales (un peu facile je sais) du cinéma X (Stéphane Bouyer in DevilDead

 

 

 
 
 
UN PROGRAMME
 
APPROUVÉ PAR
 
MICHELLE BAUER
 
ET SES AMIES !!





 


 
CAFÉ FLESH 
(VF/VO)

 

États-Unis / 1982

Réalisation : Francis Delia (comme Rinse Dream)

Scénario : Jerry Stahl et Stephen Sayadian 
Production : Francis Delia et Stephen Sayadian 
Musique : Mitchell Froom 
Photographie : Francis Delia 
Montage : Sidney Katz 
Décors : Paul Berthell 
Costumes : Polly Ester
Avec : Andy Nichols, Paul McGibboney, Michelle Bauer, Marie Sharp, Tantala Ray, Dennis Edwards, Kevin James, Dondi Bastone, Paul Berthell, Hilly Waters, Autumn True, Elizabeth Anastasia...
 

 

 

 

 

 
SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : "Dans le futur, au lendemain de l'apocalypse nucléaire, 99% de la population n'a plus droit au sexe. Appelés les "Sexes négatifs", ils souffrent terriblement s'ils tentent d'avoir une relation sexuelle. Le petit pour-cent de "Sexes positifs" encore capable d'avoir ce genre de relation doit de donner en spectacle auprès des sexes négatifs sur les planches du Café Flesh. L'excitation monte au sujet de l'arrivée au club du célèbre positif Johnny Rico. Quant à Lana, alors qu'elle prend de plus en plus de distances avec son petit ami, elle commence à remettre en doute son appartenance à la communauté des sexes négatifs…"

 
 
Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:55

 

Été 1986 (je crois). Auchan V2, Villeneuve d'Asq (Nord). Comme souvent le week-end, mes parents sont absents et nous partons avec mon pote Patrick louer quelques VHS  au vidéo-club du centre commercial.
Nous sommes toujours en quête du nanar absolu. Direction le rayon horreur/fantastique/sf… Nous trouvons quelques petites choses à nous mettre sous les yeux.

 


Et, comme ce soir il y a d'autres potes (et des filles surtout!), nous descendons à la cave, au rayon X (forcément tout en bas, où les murs suintent l'humidité, tout comme les cassettes, mises là au hasard, pas de classement, à part pour les pauvres nouveautés…). On mate, et on tombe tous les deux (donc avec Patrick… y faut suivre, hein, c'est partie intégrante de mon histoire…) sur cette jaquette… 
avec cette fille au décolleté avenant qui fait de l'autostop… Ca le fera sans doute pour ce soir.

Après quelques litres de Jenlain, quelques navets magnétoscopiques, je balance Perdues sur l'autoroute… et là… en vous épargnant les détails de ce qui s'est passé dans le salon de mes parents… Un électrochoc!
Je découvre Ginger Lynn et Traci Lords!! Laquelle est la plus salope, je ne saurais le dire...

Le scénario, on s'en branle littéralement (surtout si c'est fait par une jolie main aux ongles manucurés…), mais le fait est que c'est comme ça que je les ai découvertes toutes les deux.

C'est donc avec beaucoup d'émotion, et la petite larme au gland, que je remercie, encore et toujours, VALOR pour cette séance nostalgique, qui, j'en suis sur, ravivera la mémoire de certains en ce vendredi sein!!
 
BONNE ROUTE, ET BON WEEK-END!!

 

 

 

 

 

 

 

PERDUES SUR L'AUTOROUTE (VF)

 

 

 

AKA Lust in the Fast Lane / Insoumise Tracy
États-Unis / 1984
Scénario et réalisation : Michael Phillips
Avec : Traci Lords, Ginger Lynn, Tom Byron, Crystal Breeze, Eric Edwards, Peter North, Beverly Bliss, Sheri St. Claire, Marc Wallice...
 

 

 

 

 

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : "Égaré sur l'autoroute, un couple va découvrir une bien curieuse maison où l'on s'adonne aux plaisirs les plus pervers..."

 

Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:45

 

« Une fois que t’as vu un film porno, tu les as tous vus », combien de fois a-t-on pu entendre ce poncif…

 

Heureusement, pour le dédire, il y a des cinéastes comme Stephen Sayadian, digne représentant de la pornographie surréaliste des 80's.

Parfois morbide, mais toujours onirique, le style Sayadian est marqué par (s)ces visions décalées. Et l'esthétique 80's apporte un charme kitschement réjouissant à ses œuvres!
 
Rappelez-vous juste son titre de gloire, Café Flesh, dans lequel Sayadian se jouait des codes de la SF post-apo pour livrer un film prémonitoire pour les années SIDA qui suivront...
 
C'est Nightdreams, son œuvre précédente, que je vous propose en ce samedi.
 
Véritable délire fantasmagorique, Nightdreams est une succession de vignettes oniriques, toutes plus tordues les unes que les autres, qui renvoient chacune à un genre. Fantastique, horreur, western, thriller… c'est un hommage vibrant au cinéma, aux cinémas!! Films publicitaires y compris!
 
 
Stephen Sayadian fut aidé par Francis Delia. Outre le fait d'être le frère de Joe Delia, longtemps le compositeur attitré de Abel Ferrara, Francis Delia également créateur d'affiches pour John Carpenter (Fog, Escape from New York) ou De Palma (Pulsions… dont vous remarquerez le clin d’œil dans les captures!) par exemple, ou encore réalisateur de quelques clips mémorables comme le "Psycho Therapy" des Ramones.

Tourné pour un minuscule budget de 16 000 dollars en 6 jours par une équipe réduite à 6 personnes, Nightdreams, est réalisé sous pseudonyme, comme le précise Stephen Sayadian « à l’époque faire un film pornographique était un acte illégale ». La plupart des comédiennes que rencontra Sayadian refusèrent le scénario, par chance Dorothy LeMay accepta. Et elle est de toutes les séquences.

Trio de cowgirls sur le Ring of Fire de Wall of Voodoo, pantin au nez phallussien, viol dans une salle de bain façon giallo de la grande époque, paquet de céréales qui se fait faire une gâterie, poisson qui parle, fœtus qui sort de dessous une braguette, l'Enfer, le Paradis, un twist final surprenant… c'est une partie du programme qui vous attend dans Nightdreams, une des plus grandes réussites du cinéma pornographique, et peut-être du cinéma tout court!!
 
Une œuvre cultissime que Christophe Gans décrivait ainsi: "« Un véritable monument underground qui fut au porno ce que Eraserhead fut à l’industrie hollywoodienne ».

Cette œuvre uNIQUE devait avoir un traitement de faveur.
J'ai donc soudoyé notre hôte HUMUNGUS (un grand timide derrière son masque!) pour qu'il nous fasse un splendide repack HQ (ou devrais-je dire HCUL!) qui lui a pris 60 jours à raison d'une minute par jour (calculez vous même!!), grâce à l'incontournable VALOR et sa VHS!!
(merci aussi à kinoscript, au passeurcritique, et à maisnenousdélivrezpasdumal pour les infos!) 
 
Je me fais le porte-parole de tous les habitués de la séance du samedi, et j'espère des autres CUrieux, pour vous remercier tous les deux du fond du coeur!!
 
Vivement votre prochaine collaboration ;-)

 
NIGHTDREAMS

 

 

États-Unis / 1981

 

 

Réalisation :  Francis Delia (F.X. Pope) et Stephen Sayadian (Rinse Dream)
Scénario : Jerry Stahl (Herbert W. Day) et Stephen Sayadian (Rinse Dream)
Photo et production : Francis Delia (F.X. Pope)
Musique : Mitchell Froom
Montage: Pearl Diamond
Avec : avec Dorothy LeMay, Loni Sanders, Jennifer West, Kevin James, Paul Berthell, Ken Starbuck, Jacqueline Lorians, Andy Nichols, Danielle, Stephen Sayadian, Michelle Bauer (non créditée)...
 
 
 
 
 
 
"SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT: "Une jeune femme, enfermée dans un hôpital psychiatrique est le cobaye d’une expérience scientifique. Derrière une glace sans teint, deux chercheurs, un homme et une femme, observent ses réactions à des stimulations électriques. La jeune femme entre deux revendications incantatoires plonge dans un monde de fantasmes…"

La bande annonce...


 

 

Quelques captures...

 

 

 
 
 
 
 

 

 

 

 

(vous pouvez acheter ce magnifique tee-shirt
chez SERI Z!!)

 

Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:44


Ne vous y trompez pas, c'est bien un samedi tout en douceur, en finesse que je vous propose grâce au glorieux VALOR!!

 

 

Story of Joanna est considéré par beaucoup comme étant le meilleur film de Gerard Damiano. Adaptation officieuse du Histoire d'O de Pauline Réage, dont Damiano n'avait pu obtenir les droits, ce petit bijou du X américain est d'une richesse incommensurable, tant scénaristiquement que visuellement.

 

 

 
 
Et que dire de l'interprétation!
Terri Hall (déjà croisée ici dans d'autres Damiano ou Radley Metzger), poitrine généreuse, visage de beauté antique, est juste parfaite dans le rôle de la candide Joanna.
 
Le pygmalion de cette dernière, Jamie Gillis, nous offre, une fois n'est pas coutume, une prestation toute en retenue, mesurée et raffinée.
 
Notons également la présence au générique de Zebedy Colt (de son vrai nom Edward Earle Marsh), véritable icône gay des années 70, qui offre, entre autre, à Jamie Gillis une très délicate fellation.

Mais Zebedy Colt est aussi de l'autre côté de la caméra, puisque c'est lui qui signe le score du film, emprunt d'oeuvres classiques connues.
 
La photographie, enfin, magnifiquement cadrée et éclairée par le chef opérateur João Fernandes
(directeur de la photographie sur quelques films incontournables tels Gorge Profonde, Devil in Miss Jones, Take Off, ou, pour les bisseux, la série des Portés Disparus, Invasion USA, Delta Force 2...).
 
Voilà donc une œuvre à montrer à tous les pornophobes, pour leur prouver que le cinéma pornographique est un genre à part entière, doté lui aussi de chefs-d’œuvre!!
 
MERCI À TOI... VALOR, pour cette belle découverte ;-)
 
 
 
 
 

 

STORY OF JOANNA

 

 

 

 

 
États-Unis / 1975
Réalisation : Gerard Damiano
Scénario : Gerard Damiano, d'après "Histoire d'O" de Anne Desclos
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chef opérateur : João Fernandes
Musique : Gerard Damiano et Zebedy Colt
Avec : Jamie Gillis, Terri Hall, Zebedy Colt, Juliet Graham, Steven Lark, John Busche, John Koven, Roy Carlton...
 
 
 
 
 

 

 

 

 
"Lorsqu'elle accepte de devenir la maitresse de Jason, aristocrate solitaire et tourmenté, l'innocente Joanna était loin de se douter de ce qui l'attendait. Dans un immense et somptueux manoir, de terribles épreuves sexuelles avilissantes, douloureuses, vicieuses même allaient l'amener à dépasser les frontières du désir.
Car, sous les caresses audacieuses de partenaires inconnus, sous les avances précises de l'étrange valet des leux, sous le mordant du fouet de Jason, Joanna comprendra le véritable sens du plaisir. Un plaisir rare, surprenant… Au-delà de la mort!"
 
 
......
 

 

 
Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 10:43

 

Un samedi pour les aMateurs de bis italien!! Si, si!!
Les connaisseurs savent sans doute que Alberto Cavallone est souvent considéré comme un des cinéastes les plus dérangeants de ces vingt dernières années.

Pour être tout à fait franc avec vous, "Baby Sitter", le film présenté aujourd'hui est le seul que j'ai vu de lui! Mais force est de constater que Cavallone parvient à installer une atmosphère vraiment étrange et oppressante.

Outre son caractère porno, on se croirait devant un film d'horreur baroque (façon Joe d'Amato) typiquement Bis dans la grande tradition italienne!

Les personnages (dont le nain excentrique, interprété par Petit Loup alias Olivier Privat), la lumière, les cadrages, les décors, les plans trash… tout ici rappelle les grandes heures du cinéma d'épouvante des 70's, mélangées à l'euro-trash traditionnel (le casting est d'ailleurs européen, puisqu'on retrouve avec plaisir Dominique Saint-Clair).

Pour la petite anecdote, le film fut tourné en juin 1981 dans une villa de Rome, que loua un vieil homme fort pervers qui ne demanda rien d'autre en retour que d'être présent lors des scènes de sexe!!

Dernière information, la version présentée (ah oui, j'allais oublier... Merci à Weyard!), est cut :-(
Vous n'aurez donc pas droit à la séquence du lavement dans son intégralité (avec jeu de caca etc.) 
 
En tous cas, voilà une petite réjouissance transalPine qui ravira les plus pervers d'entre vous !!




...



BABY SITTER (VF)

 

 

AKA 
Il nano erotico / 
Petites fesses juvéniles (pour membres bienfaiteurs) /
Violée par un nain /
Being captured



Italie / 1982
Réalisation : Alberto Cavallone
Photographie : Maurizio Centini
Musique : Ubaldo Continiello
Avec : Sabrina Mastrolorenzi, Dominique St Clair, Petit Loup (alias Olivier Privat), Nadine Roussial, Serwan Hoshyar, Marc Aletti, Franco Coltorti, Stuart O'Brien...

SI VOUS AVEZ MANQUÉ LE DÉBUT : "Un étrange couple font appel aux services d'une jeune baby sitter afin qu'elle garde leur fils. Arrivée à la villa du couple, elle est kidnappée et se réveille ligotée, nue. Elle découvre que l'enfant n'est en fait qu'un nain pervers qui fera d'elle son jouet sexuel. Tandis que Madame, sa maîtresse et le chauffeur contemplent par le biais d'une caméra les supplices que le nain, le mari de Madame en vérité, imagine, le fiancé de la baby sitter part à sa recherche…" (Eric Draven pour Maniaco-deprebis)



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Par lesamedicestpermis - Publié dans : film
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